Le Château du Bucheneck, l’esprit de Soultz

Rez-de-chaussée

Vues anciennes de la ville (photos, gravures, dessins, aquarelles…) ainsi que la maquette monumentale représentant la ville en 1838.

1^er étage

La salle Waldner de Freundstein, impressionne par son enfilade de fenêtres à coussièges (bancs) du 14^ème siècle. Elle sert d’écrin à la galerie de portraits de cette famille présente à Soultz depuis le 13^ème siècle.

2^ème étage

Evocation de la célèbre dynastie des Heckeeren d’Anthes (notamment Georges-Charles qui se rendit tristement célèbre pour avoir tué en duel le poète russe Alexandre Pouchkine en 1837) à travers des portraits et objets familiers ; somptueux poêle de faïence du 18e siècle ; collection de marbres antiques apportés de Rome par le comte Bernard Blumenstihl (1824-1920) ainsi que des souvenirs du général Werlé (1763-1811), baron d’Empire.

2^ème étage

La salle expose les œuvres de Robert Beltz (1900-1981), avec notamment les outils de l’illustrateur.

3^ème étage

La salle Auguste GASSER, est consacrée à cet érudit soultzien, si attaché à l’histoire de sa ville natale. Citons parmi ses publications le « Livre d’or de la Ville de Soultz » ainsi que les « Edifices religieux de Soultz »… Des ex-voto, divers objets religieux, des vêtements liturgiques ainsi qu’une reconstitution de l’atelier du dernier poêlier-potier de Soultz, Michel WEYER, viennent compléter l’ensemble.

Attenante, la salle Moise GINSBURGER est consacrée à la communauté juive et présente de nombreux objets remarquables (torah, rideaux d’arche sainte, doigts de lecture, mappoth…)

Combles

Au premier étage, l’artisanat et les métiers anciens sont mis en exergue (sabotier, forgeron, etc.). Là, malgré le silence, il règne une effervescence presque palpable quoique invisible à nos yeux de chair. 

Au second étage, la vie quotidienne, les coutumes et les vêtements traditionnels plongent le visiteur dans le Soultz d’antan. Une petite cuisine d’ouvriers d’avant-guerre à droite, des robes, lingerie et coiffes finement ouvragées à gauche. En passant, l’évocation des premiers téléphones et machines à écrire, un historique de la soierie Baumann. Le parcours d’exposition permanent s’achève, à quelques pas de là, dans l’atelier du tailleur.